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Antoine de GUILLAUME-LAGRANGE

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Antoine de GUILLAUME-LAGRANGE

Birth
Death
1807 (aged 25–26)
Burial
Paris, City of Paris, Île-de-France, France GPS-Latitude: 48.859033, Longitude: 2.3954339
Plot
Division 29 chemin du Dragon, 5ème ligne, M=S-31, cénotaphe
Memorial ID
View Source
Le 16 décembre 1808, la mère d'Antoine de Guillaume-Lagrange est autorisée à construire, sur une concession perpétuelle, un cénotaphe en mémoire de son fils, sous-officier dans le 16e régiment de dragons, décédé le 4 février 1807 en Pologne lors de la campagne de Prusse et de Pologne.
Le monument aurait été érigé en 1809. Il s'agit de la première sculpture bâtie au cimetière du Père-Lachaise. Le monument est cité dès 1817 dans l'ouvrage de C.-P. Arnaud dans son ouvrage sur les tombeaux des cimetières parisiens.
Le 16 décembre 1808, la mère d'Antoine de Guillaume-Lagrange est autorisée à construire, sur une concession perpétuelle, un cénotaphe en mémoire de son fils, sous-officier dans le 16e régiment de dragons, décédé le 4 février 1807 en Pologne lors de la campagne de Prusse et de Pologne.
Le monument aurait été érigé en 1809. Il s'agit de la première sculpture bâtie au cimetière du Père-Lachaise. Le monument est cité dès 1817 dans l'ouvrage de C.-P. Arnaud dans son ouvrage sur les tombeaux des cimetières parisiens.

Inscription

Au dos de la stèle figure l'épitaphe suivante :

« Monument élevé à la gloire du plus tendre des fils et des amis. Antoine C. M. de Guillaume Lagrange, fils unique âgé de 25 ans et demi, sous officier au 16e régiment de dragons, mort en héros, sur le champ de bataille, victime de son courage, de sa bravoure, regretté de ses chefs, de ses amis, de ses camarades et généralement de tous ceux qui le connaissaient.

Il était le rejeton de la plus ancienne noblesse de Limoges. Ses ancêtres ont servi avec distinction et ont occupé des places honorables.

Après avoir signalé sa valeur à Austerlitz, à Iéna, à Erfurt, à Spandau ; etc. Il trouva la mort dans les affreux déserts de Pologne, au combat du 4 février 1807. Ce fut à l'entrée d'un village, dans un passage dangereux ; on demanda : qui veut passer le premier. C'est moi, s'écrit-il. Aussitôt il s'élance… À l'instant une balle lui perce le cœur !!! Ses dernières paroles sur le champ de bataille, furent : Ma mère ! ma pauvre mère !!

Ô mon cher et bien aimé fils, mon meilleur ami ! Tout ce que j'avais de plus précieux au monde ! C'est ta bravoure, ton grand dévouement à la patrie, qui me prive de te revoir ; seul bonheur que nous désirions.

Ô toi si bon, si aimant, si sensible jamais je ne te pleurerai assez, ni autant que tu le méritais.

Toi qui possédais toutes les qualités de l'âme et du cœur reçois l'hommage de ta malheureuse et inconsolable mère. La mort seule peut mettre un terme à sa douleur.

Êtres bons et sensibles, plaignez son sort, il méritait bien de vivre, d'être réuni à sa tendre mère. Il ne demandait à Dieu pour récompense de tant de peines et de fatigues, que de la revoir, de la serrer encore une fois contre son cœur, avant que de finir l'un et l'autre leur carrière. »

Gravesite Details

Une face de la stèle est ornée à sa tête d'un médaillon représentant Guillaume-Lagrange. En dessous figure l'épitaphe suivante entourée d'un sabre et une carabine sculptés . Le monument a été réalisé par Étienne-Hippolyte Godde;


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